spain corrida

la feria de malaga est réputée pour être la plus exubérante et endiablée d’andalousie, elle envahit toute la ville et attire des milliers de visiteurs. c’est aussi l’occasion de découvrir toutes les traditions andalouses et le folklore : corridas, robe à pois, cavaliers, flamenco…

désormais par habitude, la tauromachie espagnole fait face aux remontrances et contestations de la part des anti-corridas. propre aux cultures d’expressions latines, la corrida témoigne d’un état d’esprit festif. ses origines remontent au moyen-âge dans les campagnes espagnoles. à cette époque, l’affrontement d’un homme seul sur un cheval face au « toro », comme le représentait le cid campeador, personnage emblématique de la reconquista, esquissait déjà les prémices de ce qui allait devenir un art noble pratiqué à partir du xvii siècle. 

la discipline se démocratise alors progressivement au cours du xviiie siècle en espagne, la tauromachie se construit alors en parallèle aux différentes catégories des mondes artistiques; cinéma, télévision, littérature ou peinture. sa popularité atteint son apogée aux xixe et xxe siècles où les arènes espagnoles se voient transformées en temples incontestés de la religion taurine. la région de l’andalousie incarne la terre symbolique de cette alchimie entre les plus grands élevages d’espagne, dits « ganaderias de toros de lidia », et le reste du monde taurin centré autour des arènes les plus importantes.

pour autant, il s’agit aujourd’hui d’une économie toute entière qui se trouve menacée par les récentes actions politiques menées à l’encontre de la corrida. la tauromachie fait face à des difficultés financières, à la fois à cause de la crise économique, mais aussi de la baisse des subventions.

tous les clichés deviennent ici réalité.

pas mal de ce texte est tiré d’un article de hugo lauzy pour le journal international.

La tauromachie, une tradition nationale face à une mise à mort prématurée ?